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FROM BROADWAY

TO HOLLYWOOD

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Est-il encore nécessaire aujourd'hui de présenter un compositeur tel qu’ Alfred Newman ?

Certains le connaissent bien pour s’être un jour intéressé à ses œuvres. D’autres ne le connaissent pas car ses compositions sont maintenant trop lointaines et ne résonnent plus systématiquement dans la mémoire des gens. Pourtant, en observant attentivement son passé, on se rend compte qu’Alfred Newman fut l’un des plus brillants et influents compositeurs de musique de film qu’Hollywood ait connu ; un génie tout simplement, au même titre de Max Steiner ou Dimitri Tiomkin.

FROM BROADWAY

1930 UN ÉTAT DES
LIEUX MUSICALE

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DU PIANISTE AU COMPOSITEUR

Alfred Newman en session d'enregistrement avec Charles Chaplin. Photo © All Rights reserved

Prodige d’une pédagogie autodidacte et fils légitime d’un passé musical issu de la riche école de Broadway, il fut rapidement, dès ses débuts, respecté et reconnu comme l’un des maîtres fondateurs d’un genre musical totalement adapté à la nouvelle attraction américaine : le cinéma.


Les premières firmes Hollywoodiennes étaient en quête d’un autre genre de compositeurs réactifs et polyvalents, capables de changer d’univers en un simple claquement de doigt.

Newman eut sans prétention particulière l’envie de se présenter un jour comme un spécialiste de la musique de film.

Son expérience du théâtre de Broadway, du Vaudeville et de la comédie musicale l’amenèrent naturellement à composer pour l’industrie cinématographique tout en continuant à gagner sa vie. Son alchimie musicale, sa finesse d’écriture et son sens juste du dramatique allaient faire de lui l’un des compositeur de musique de film les plus sérieux et respectés de son temps.

Maître absolu de son art, il restera jusqu’à la fin de ses jours l’archétype même du compositeur de musique de film.

 

 

 

 

Hollywood, années 30 : Un état des lieux musical 

 

Comme le citait Alain Lacombe dans ses essais sémantiques sur la musique de film, "la musique, ultime adjonction pour conforter l’artifice en tant que dimension persistante, subira de nombreuses mutations à ses débuts, mutations qui feront d‘elle un outil de mémorisation et un auxiliaire déterminé. Quant à la dramatisation, un anesthésiant ou enfin un réel spectacle en soi."

Avant la fin des années 30, le cinéma américain s’affirmait pour produire toujours plus, les studios ayant accédé au titre de machines parfaites, la notion de rentabilité devint plus qu’importante.

Tourner vite avec des stars pour créer un événement. Dans ces conditions, les compositeurs de musique de film comme Alfred Newman allaient se trouver amalgamés à des équipes de travail hiérarchisées et astreintes à respecter des délais mettant le rythme naturel de l’inspiration entre parenthèses. Dans cette géante entreprise, le compositeur souvent venu de la vielle Europe faisait valoir ses talents de virtuose.

Lorsqu’ Alfred Newman accéda au poste de directeur musical d’une Major Compagnie, il dût exercer une multitude de tâches. Les deux extrêmes découlants des nécessités matérielles : un directeur musical et un orchestre symphonique engagé à plein temps qui travaillaient exclusivement pour le studio. Entre deux, des assistants aux fonctions plus ou moins reconnues, des compositeurs, des arrangeurs, des chefs d’orchestre, des orchestrateurs, des superviseurs, des copistes, des chanteurs,...

Bien souvent, un même individu pouvait alternativement ou simultanément remplir une ou plusieurs de ces fonctions. Ce fut le cas particulièrement d’Alfred Newman lorsqu’il débuta...
 

 

Divers affiches du George White's "Scandals" !    © All Rights reserved

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