C’est dans le Connecticut, le 17 mars de l’année 1900, plus
exactement à New Haven, que vient au monde Alfred Alan
Newman.
Providence ou non, il né sous le signe du poisson, ce qui fera de lui un homme ancré dans son ère. Aîné de onze enfants, le milieu ouvrier dont il est issu, ne lui permettra pas d’avoir une jeunesse facile. Son père Michael, marchand de légumes et sa mère Luba, tous deux d’origine juive ukrainienne, vivent modestement car les rentrées d’argents dans la famille Newman sont peu fréquentes.
UNE AUTRE STAR D'HOLLYWOOD
DANS L'OMBRE
DES HÉROS
BIOGRAPHY 1
Jeune Alfred Newman à 35 ans © Photo - All Rights reserved
Très tôt, il se passionne pour le piano et affirme déjà un vif talent pour l’harmonie : c’est certain, le jeune homme semble posséder un réel don de musicien !
Ses premières leçons de musique, il les doit à sa mère, ouverte à cet art, n’ hésitera pas à rafler les fonds de tiroirs pour lui permettre de prendre quelques cours de piano chez un peintre en bâtiment et ami de la famille : Alfred n’a alors que cinq ans !
Il a six ans déjà et interprète des sonates de Beethoven parfaitement, joue des airs à la mode dans des clubs de New Haven et participe à divers événements musicaux locaux.
C'est à cet age qu' il donne un premier récital comme soliste. Jeune prodigue, les premiers prix tombent ; médaille d’argent, d’or, etc. Il est remarqué par un riche homme d’affaire, un certain Thompson qui s’arrange pour lui organiser une audition avec le célèbre pianiste compositeur polonais, Sigismond Stojowsky, installé à New York.
Malgré ses superbes performances, à 13 ans, le jeune Alfred doit faire face à une situation familiale qui empire : son père, toujours au chômage, il n’a pas d’autres solutions que de trouver un emploi sûr et stable. Toujours sous l’influence d’amis proches, il entre comme pianiste au théâtre STRAND de New York.
Le jeune Alfred suivra ensuite quelques temps l’enseignement d’Alexander Lambert mais en 1914, Stojowsky lui propose de venir prendre des cours de piano avec lui à New York et lui offre une bourse d’étude pour entrer à la « Von Ende School of Music ».
Dans son cursus, il étudiera avec Rubin Goldmark et George Wedge l’harmonie et le contrepoint et finira finalement sa formation de composition pendant trois ans avec Arnold Schoenberg, également professeur à New York à la même époque.
En 1917, les Newman s’installent dans la grande ville. Le jeune Alfred, qui demeure le soutien de famille, est obligé d’assumer un grand nombre de travaux pour subvenir aux besoins fréquents de ses proches, d’abord en tant que pigiste à l’orchestre de New York pour William Daley, son directeur, puis comme pianiste-soliste à Broadway, un rôle qui freinera quelques temps ses ambitions. Puis enfin comme directeur d’orchestre pour des comédies musicales, toujours à Broadway. A 17 ans, Newman est beau garçon ce qui lui assure beaucoup de succès auprès de la jeune gente féminine. Il travaille dur et assure jusqu’à cinq spectacles par jour pour l’Opéra de Harlem en tant que pianiste ou directeur d’orchestre.
Ira et George Gershwin - Rubin Goldmark et Grace laRue © Photo - All Rights reserved
Lors d’un spectacle, il est présenté à Ignace Paderewsky, le célèbre violoniste polonais qui lui propose de faire un concert en tant que bénévole dont les fonds seraient reversés aux fonds du Secours Polonais.
Reconnu comme le plus jeune chef d’orchestre talentueux du moment, Alfred Newman apporte sa contribution à divers spectacles de Broadway qui ne lui feront pas spécialement écho, mais lorsqu’il travaille au night club Reisenweberg, sa rencontre avec l’actrice Grace LaRue lui permet quelques temps d’intégrer les théâtres du Vaudeville, réputés pour leurs revues « à la Française ».
Il sera pianiste pour la revue Hitchy-Koo dans laquelle LaRue s’affiche avec Raymond Hitchcock et Irene Bordoni.
En 1920, c’est au tour de Georges et Ira Gershwin de le prendre en contrat pour diriger les spectacles de George White : « Scandales » !
Durant les deux années à venir, Alfred Newman dirigera un grand nombre de comédies musicales sur Broadway : "The Greenwich Village Follies" de 1922 et 1923 , "Criss Cross" de Jerome Kern en 1926, "Funny Face" de george Gershwin en 1927 mais aussi des œuvres de Richard Rodgers et Lorenz Hart… des artistes qui le sollicitent souvent et avec qui il va devenir amis. Ses performances retiennent l’attention de Fritz Reiner, chef d’orchestre hongrois du Cincinnati Symphony qui, en 1922, l’invite à diriger à plusieurs reprises son orchestre.
C’est ensuite sa rencontre avec le compositeur et chansonnier Irving Berlin qui va être déterminante. Après sa représentation du « Hart Head Up » de Richard Rodgers et Lorenz Hart, Berlin demande à Newman de venir en Californie avec lui pour prendre la direction musicale du film « Reaching for the Moon » qu’il a co-écrit avec Douglas Fairbanks Jr. Alfred Newman ne rentrera plus à New York, laissant derrière lui son ambition de devenir un grand directeur d’orchestre.
Irving Berlin & Richard Rodgers © Photo - All Rights reserved
Sa carrière Hollywoodienne commence alors...
Le succès de « Reaching for the Moon » va le mettre directement en connexion avec Samuel Goldwyn et la United Artists pour qui Alfred Newman réalisera quelques musiques de film dont le premier sera « Street Scene » (1931) sous la direction de King Vidor avec Walter Miller, un score sensible et raffiné dans lequel il combine à sa musique des couleurs caractérisant le style de Broadway, dans la plus pure tradition des compositions de Gershwin.
Reaching for the moon © Photo - All Rights reserved
Avec l'appui d’Irving Berlin, Alfred Newman est promu directeur musical de la United Artists par Joseph M. Schenck, un poste qu’il occupera pendant une dizaine d’années. Sa musique de caractère composée pour « Street Scene » connaîtra un grand succès et le propulsera dans l’univers très fermé des musiciens de cinéma.
A la différence de compositeurs comme Max Steiner ou de Erich Wolfgang Korngold, Alfred Newman fit ses débuts comme un musicien autodidacte dont la seule grande expérience fut celle acquise avec les acteurs et l’art dramatique/lyrique de Broadway.(1) Newman s’embarquait dans un monde en pleine autarcie : son rôle de directeur fut sans rémission.
Le compositeur travailla en partie pour sa firme mais il lui arrivait également d’être "prêté", comme beaucoup d'autre compositeurs. Il passait ainsi d'un studio à l'autre au bon vouloir de ses directeurs qui s’arrachaient les meilleures individualités musicales de l’époque.
Lorsqu’Alfred Newman prit le poste de directeur musical à la 20th Century Fox dès 1940, il se vit confier le titre de compositeur de prestige et se vit attribuer une tâche bien plus ardue qu’il n’y paraissait. Il dû calquer son attitude et sa technicité sur la politique musicale générale de la compagnie et appliquer les règles d’or intangibles « rentabilité et efficacité », ce qui imposait aux directeurs musicaux une perpétuelle valse d’hésitation entre la norme et le désir créatif.
La liberté du compositeur résidait dans une saturation de la norme, il n’était donc pas possible d’envisager une partition qui aille à l’encontre des canons musicaux de la mode à cette époque ! Au début des années 30, l’atmosphère de Broadway inspire les réalisations d’Hollywood ; Gershwin, Kern, Porter seront les principales sources d’inspiration musicale qui vont nourrir pendant quelques temps les studios.
Ce qu’ils avaient déjà commencé à New York, ils le continuaient à Hollywood ! Cependant, à cette époque, une transition s’opéra en deux phases d’évolution pour les jeunes créateurs de musiques de film. D’une part, la musique ne couvrait plus la totalité des films et la deuxième étant pour le compositeur d'avoir la possibilité d’enregistrer les musiques sur bandes, ce qui allait changer considérablement la technique de création des scores.
L’enregistrement perméttait enfin au musicien d’isoler chaque partie de sa musique. Cette période marque la création du poste de monteur son avec qui le compositeur va travailler étroitement.
Les compositeurs avaient donc la possibilité de réenregistrer chaque séquences musicales à leur grès afin de synchroniser avec minutie la musique sur l’image. La technique du « click track » permettait au compositeur, avec le monteur son, de figer sur la pellicule les moments forts de la partition par le biais d’une ligne diagonale dessinée ou d’une perforation.
Aldred Newman au travail © Photo - All Rights reserved
Les débuts d’Alfred Newman marquent donc cette révolution du « son » d’Hollywood qui propose ainsi aux jeunes compositeurs un nouveau terrain de création afin d’apprendre à concevoir de la musique de film.
Si Newman s’avère être l’un des trois précurseurs du fameux « son » d’Hollywood, il fut également une grande source d’inspiration pour un grand nombre de musiciens émergeants du moment, autant dans la création que dans la technique d’enregistrement des musiques.
David Raksin, Franz Waxman, Victor Young, Bernard Herrmann assistaient avec curiosité aux sessions d’enregistrement de maître Alfred. En 1934, Newman assouplit la technique du « click track » créé par Charles Dunworth afin de laisser la possibilité au compositeur d’accélérer ou de ralentir une séquence musicale sans devoir tout recommencer. A Hollywood, Alfred Newman tient une formidable réputation de soliste prodigue acquise auprès des meilleurs professeurs de piano.
Son implication dans la technique de création des scores de film dénote un savoir-faire unique et une expérience acquise rapidement dans l’univers de la musique de Broadway. La musique de film n’en fut finalement qu’un continuum vital…
Si Alfred Newman affirme sa différence avec les autres compositeurs de sa génération hollywoodienne, sa technique se diffère tout autant sur plusieurs points, ne mettant pas l’accent sur les mouvements des personnages comme pouvaient le faire aisément Erich Wolfgang Korngold ou Victor Young, mais dans la perception globale d’une scène ou de plusieurs séquences de manière à renforcer principalement l’ambiance générale du film. L’assouplissement de la technique du « click track » allait ainsi dans ce sens. En 1933, Joseph M. Schenck et Darryl F. Zanuck forment une nouvelle compagnie, la 20th Century Pictures, et invitent Alfred Newman à les rejoindre.
Très vite, il compose la célèbre fanfare du logotype, symbole de l’identité de la firme. En 1940, il prend officiellement le poste de directeur musical du studio. Entre 1930 et 1940, les partitions hollywoodiennes suivaient les soubresauts de l’intrigue.
De la première à la dernière image, la musique imposait un discours parallèle et figuratif parfois redondant, omniprésent à l’écran. La préoccupation des grands studios et des responsables musicaux consistait à veiller à la surcharge thématique et à la bonne perception d’un univers romanesque.
En 1940, à la Fox, Alfred Newman va devenir en quelques temps le double musical et les oreilles de Darryl F. Zanuck, son directeur. A la tête de l’une des plus grande « major company » hollywoodienne, Alfred Newman allait veiller pendant près de 20 ans à maintenir l’excellence musicale de la Twentieth Century Fox en commençant par la refonte de sa fanfare aux cuivres flamboyants en guise de signature pour son logotype.
Une fanfare qu’il va modifier en 1953 pour l’arrivée du format « Cinemascope » avec le film « The Robe » et « How to Married a Millionaire ».
Pour la compagnie, Alfred Newman eut la lourde tâche de manager une équipe de compositeurs, arrangeurs, paroliers, orchestrateurs, pour en citer quelques uns, Ken Darby, Herbert H. Spencer, Earl Hagen et Hugo Friedhofer, qui orchestrera avec grande finesse certaines de ses musiques. Une équipe de techniciens musicaux émergeants mais aussi de grandes pointures de la musique de film américaine du moment comme Bernard Herrmann, Franz Waxman ou bien encore David Raksin, des compositeurs talentueux souvent sollicités par Newman à l’élaboration de certaines musiques. En 1943, il assigne David Raksin pour la création du score de « Laura ».
En 1947, Newman épouse l’actrice Martha Louise Montgomery, une des filles du producteur Samuel Goldwyn avec qui il aura cinq enfants dont David, Thomas et Maria (ses deux fils sont aujourd’hui des compositeurs de musique de film très actifs, tandis que Maria est une musicienne et compositrice talentueuse).
En 1953, Alfred Newman travaille à l’écriture de la musique de « The Robe » qui marque l’arrivée du Cinemascope. Ne pouvant assumer la création du score du nouveau film de Henry Hathaway « Prince Valliant », Newman désigne Franz Waxman à la composition de la musique. Il choisira aussi à plusieurs reprises Bernard Herrmann pour « Jane Eyre », « Hangover Square » et « The Day the Earth Stood Still ». C’est avec Hugo Friedhofer qu’il co-composera les scores de « The Bravados » (1958) d’Henry King, et c’est par admiration pour Bernard Herrmann qu’il invitera ce dernier à écrire avec lui la musique de « The Egyptian » (1954). Newman sera lui-même amené à écrire des arrangements pour des musiques de Charlie Chaplin ( « City Lights » en 1931 et « Modern Times » en 1936, en collaboration avec David Raksin ).
L’entreprise de Newman se fait donc en équipe mais aussi en famille, ses frères Emil et Lionel, qui deviendra plus tard l’orchestrateur de Jerry Goldsmith (notamment sur « Alien »), l’aideront à affiner et finaliser un certain nombre de scores à la Fox.
Parallèlement à un travail d’équipe de grande envergure, Alfred Newman signera de sa plume un nombre phénoménal de scores qui marqueront les fondations même de la musique Hollywoodienne et de son âge d’or.
Sa musique se définit de bien des façons en commençant par un sens aigu du lyrisme romantique post Straussien mais aussi par une sensibilité caractérisée par l’utilisation des violons larmoyants et vibrants; par la création d’effets musicaux complexes sur des structures classiques encore peu entendues au cinéma et une constante mise en avant d’un univers populaire mixé à des sentiments héroïque/patriotiques chers à Newman.
Loin des tentatives sonores tendues et mystérieuses de Bernard Herrmann ou des leitmotivs flamboyants de Miklos Rozsa, il faudra apprécier chez Alfred Newman la finesse et la profondeur touchante de son romantisme, l’incroyable palette orchestrale colorée que procure sa musique et la grande puissance de ses thèmes fédérateurs écrits souvent avec une saisissante justesse.
Il faudra également observer chez le musicien un quasi refus de l’expérience musicale d’avant-garde, même si son romantisme peut à certains moment s’avérer torturé et étonnant. Il arrivera à Alfred Newman de composer occasionnellement des scores plus mystérieux comme « The Couterfeit Traitor » (1962) ou le très sombre et torturé « The Snake Pit » (1948) sans spécialement s’aventurer dans l’expérience musicale pure ! Comme vous pourrez le constater en écoutant plus attentivement certains scores de Newman, le mystère et l’ambiguïté furent souvent au cœur de ses compositions.
Tout en étant authentique et sincère, c’est dans son essence même que sa musique devient ambiguë et mystérieuse. Dans « The Song of Bernadette » par exemple, en 1943, ( troisième Oscar pour le compositeur), la musique reflète ce que l’image est sensée nous dire, cependant son aspect spirituel semble venir d’une autre histoire et d’un autre moment. La séquence à la décharge de l’hôpital où le père de Bernadette y jette des détritus est assez sombre musicalement, jusqu’à en devenir quasi-atonale.
Darryl F. Zanuck © Photo - All Rights reserved
Samuel Goldwyn © Photo - All Rights reserved
Une des caractéristiques flagrantes dans le style de Newman résidait dans la manière dont il savait maintenir longtemps la tension d’une séquence par les cordes et le violon surtout en utilisant des rubatos, principe qui permet au chef d’orchestre et aux musiciens d’allonger des notes : c’était sa signature unique ! Parmi les plus beaux fleurons romantiques et lyriques de Newman, il serait impardonnable de ne pas citer le score très raffiné de « The Diary of Anne Frank » (1959), le somptueux « Wuthering Heights » (1939), et surtout « Love Is a Many-Splendored Thing » (1955), nouvel Oscar de la meilleure musique de film pour Newman, et certainement le plus beau score du compositeur, sorte d’antichambre du « Sand Pebbles » de Jerry Goldsmith.
Dans le superbe film « How Green Was My Valley » de John Ford (1941), pour le thème d’amour, le compositeur apporta un sentiment de modernité à sa musique en intégrant un rythme lent avec la « blue note » combinée au style traditionnel irlandais, encore une réussite majeure du musicien ! Newman aborda de la meilleure façon possible les films bibliques par des scores quasi mystiques et lumineux, « The Song of Bernadette » (1943), « David and Bathsheba » (1951), « The Greatest Story Ever Told » (1965) et le redoutable « The Robe » en 1953. Score démontrant toutes les facettes créatives d’Alfred Newman, avec en prime, un thème choral mystique saisissant et radieux, symbolisant la grâce du Christ, que reprendra Franz Waxman dans la séquelle « Demetrius and the Gladiators » en 1954.
Le « Golden Age » hollywoodien, une époque marquée par les films d’aventures et d’histoire qui donneront l’occasion à Newman d’écrire avec panache et vigueur des musiques symphoniques pleines de fougue et de puissance, avec notamment l’excellent « Captain from Castile » (1947) et le très beau « The Mark of Zorro » (1940), tous deux interprétés par Tyrone Power.
En 1959, Newman quitte finalement la Fox pour devenir compositeur free lance. Comme beaucoup de créateurs de musique de films de sa génération, Alfred Newman composera pour le western, un genre qu’il abordera peu mais pour lequel il écrira avec brio jusqu'à faire de ses partitions fétiches « How the West was Won » (1962), « The Bravados » (1958) et « Nevada Smith » (1966) les archétypes du genre. Avec « Airport » de George Seaton, son dernier score, Newman ouvre les portes des musiques de films "catastrophe" qui meubleront les années 1970 ( John Williams, John Cacavas...) avec en particulier les productions d’Irwin Allen. Une musique bien dans son temps, moderne et audacieuse, qui annonçait clairement la mutation du style Newman pour l’avenir.
Mélodiste inspiré, Alfred Newman marqua toute une époque par sa générosité musicale, influençant un bon nombre de musiciens. Son travail colossal auprès d’une « major company » fut reconnu et récompensé de 45 nominations, et couronnée de 9 Oscars. Newman est un compositeur consumé et hyperactif : quand il ne compose pas, il dirige par passion et enregistre ses œuvres mais également celles des autres pour l’univers du disque (voir rubrique LP enregistrement). Il est quasiment impossible de définir la part précise du travail effectué par Newman pendant toutes ces années de production. En tant que directeur musical de la 20th Century Fox, il fut amené à écrire, superviser et compléter le travail d’une équipe. Approximativement, on peut estimer qu’Alfred Newman aurait travaillé sur près de 350 films, d’une manière directe ou indirecte !
(1) Sémantiques sur la musique de film - Alain lacombe.